Cinq morts et plusieurs maisons détruites à la suite des intempéries

 

À la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues mardi soir sur le département de l’Ouest, les corps sans vie de deux enfants ont été retrouvés à l’avenue Christophe. Trois autres personnes ont aussi trouvé la mort à Cité Soleil. Plusieurs zones de la capitale se sont réveillées mercredi matin sous des tonnes de boue et d’alluvions rendant ainsi la circulation impraticable.

La saison pluvieuse commence à faire des victimes. La Direction de la Protection civile du ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales a informé que suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur le département de l’Ouest dans la soirée du 2 juillet, il s’est produit des crues éclairs et des inondations urbaines dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les averses ont provoqué la mort de deux enfants, une fille et un garçon. Leurs corps sans vie ont été retrouvés à l'avenue Christophe, près du Lycée Jean-Jacques, selon la Protection civile.

Trois autres personnes ont trouvé la mort à Cité Soleil, cinq blessées, 12 maisons détruites et plusieurs autres inondées. Dans la commune de Pétion-Ville, à Pèlerin 1, les crues éclairs ont provoqué la chute d’un mur de soutènement qui a entrainé à son tour la destruction d’une douzaine de maisons avoisinantes.


Dans la commune de Carrefour, plusieurs zones ont été inondées. Le Comité communal a procédé à temps et en lieux sûrs à l'évacuation des habitants à risque, selon la protection. Les équipes d’urgence ont été mobilisées en vue de réaliser l’évaluation des dommages et sont encore sur place pour porter assistance à la population. Des coulées d'alluvions et de boue perturbent la circulation dans certaines zones de la commune et les instances préposées à cet effet sont à pied d'œuvre pour gérer la situation, toujours selon la Protection civile.

Pendant une bonne partie de la journée du mercredi 3 juillet, la circulation sur la route de Martissant qui dessert plus de quatre départements a été impraticable. Les eaux en furie ont laissé derrière elles des tonnes d’alluvions et de boue. Le même constat a été fait dans plusieurs autres zones de l’aire métropolitaine.  

Par ailleurs, la capitale et les zones avoisinantes étaient dans le noir à la suite des pluies torrentielles de mardi soir. Tous les 45 circuits de l’aire métropolitaine ont subi un déclenchement général à cause d’un surcharge et des pluies diluviennes, a fait savoir au journal le porte-parole de l’Ed’H, Jose Davilmar. Ce dernier a donné la garantie que les techniciens de l’Ed’H étaient à pied d’œuvre afin de rétablir l’électricité à Port-au-Prince.

La Direction de la protection civile et l’Unité hydrométéorologique informent la population qu’il existe des conditions météorologiques instables qui prédominent sur le bassin de la Caraïbe et des activités de pluies pourraient encore continuer à affecter le pays jeudi et vendredi.

La Protection civile appelle à la vigilance les populations de ces communes et des autres zones à risque d'inondation, d'éboulement et de glissement de terrain du pays, et leur demande d’appliquer scrupuleusement les consignes pratiques de sécurité en cas d'averses.

Jovenel Moïse reçoit la visite d’une délégation de l’OPIC et discute de possibilités d’investissement

Jovenel Moïse a reçu le mardi 21 mai, en sa résidence, une délégation de « l’Overseas Private Investment Corporation » (OPIC, agence américaine de promotion des investissements privés à l'étranger). Au cours de cette réunion de travail, les deux parties (haïtiennes et américaine), ont exploré des possibilités d’investissements et d’accompagnement du secteur privé dans la création d’emplois. Cette délégation est présidée par David Bohigian, président par intérim et directeur général. Celui-ci, à l’issue des discussions, a confié avoir eu une très bonne réunion avec le président de la République et son cabinet. 

David Bohigian a indiqué que cette visite avait été décidée par le président Donald Trump qui souhaite que la délégation étudie comment favoriser un climat d’investissement en Haïti. « Le président (Jovenel Moïse) nous a dévoilé ses priorités dans les secteurs tels que l’agriculture, le tourisme, l’énergie, entre autres. Ce sont des secteurs porteurs», a-t-il ajouté. Après avoir rencontré le chef de l'État et plusieurs membres du gouvernement, David Bohigian a annoncé qu’il allait s'entretenir avec des membres du secteur des grandes entreprises et aussi des petites et moyennes entreprises. « Ces rencontres nous permettront de voir comment aider à attirer des investissements dans ces secteurs. Ce afin de créer des opportunités et des emplois en Haïti », a expliqué M. Bohigian. 

Le président de la République a publié une photo-souvenir de cette réunion de travail entre les deux parties sur les réseaux sociaux. Selon Jovenel Moïse, cette rencontre est le fruit de sa dernière visite à Mar-a-Largo (Floride) où il s’était entretenu avec le président américain Donald Trump. « Nos pourparlers avec l’OPIC sont rassurants, en termes de perspective d’emplois », s’est réjoui le chef de l'État. 

De son côté, Le chancelier haïtien, Edmond Bocchit, dit espérer que cette première visite apportera des résultats positifs. « J’espère que le gouvernement pourra créer un environnement favorable à l’investissement afin que le secteur privé haïtien en partenariat avec les secteurs privés de l’étranger puissent créer des emplois, notamment pour nos jeunes qui veulent perdre espoir », dit-il. 

Selon un communiqué publié sur le site de l’ambassade, cette délégation devrait se rendre également aux Bahamas, en Jamaïque, en République dominicaine et à Ste. Lucie. 

« Bohigian conduit une délégation de l’OPIC de haut niveau dans les Caraïbes afin d’explorer les possibilités d’investissements dans l’énergie et d’autres secteurs importants, de renforcer les relations avec des pays partenaires essentiels pour le maintien de la stabilité et de la sécurité dans les Amériques. À cette occasion, la délégation rencontrera des membres de haut rang des gouvernements et des chefs d’entreprise », peut-on lire dans ce communiqué.

Guichard Doré, conseiller du président Moïse, a fait un compte rendu de cette réunion de travail au Nouvelliste. Selon lui, il y a des perspectives d’investissement après cette rencontre. « L’OPIC dispose d’une portefeuille de 60 milliards de dollars pour des projets d’investissement dans les 5 pays (Haïti, Jamaïque, République dominicaine, Bahamas et Sainte-Lucie). En ce qui concerne Haïti particulièrement, il y’a une portefeuille de 3 à 5 milliards de dollars pour les deux prochaines années. Maintenant, il reste au secteur privé de monter des projets pour ces investissements », a-t-il expliqué, rappelant qu’il s’agit d’une offre du président Trump à ces pays de la Caraïbe. 

Guichard Doré a indiqué au journal que le président Jovenel Moïse a fait part de ses secteurs prioritaires d’investissements privés. Il s’agit, selon lui, de l’agro-industrie avec en perspective la valorisation de 450 000 hectares de terre. De plus, il y a les infrastructures avec la proposition de construire un port de transbordement au Môle Saint-Nicolas. Les autres secteurs prioritaires sont le logement, le tourisme et l’énergie. 

 

Cette manifestation d’intérêt de l’OPIC pour favoriser un climat d’investissement en Haïti n’est pas nouvelle dans les annales des relations entre les deux pays. Beaucoup de promesses mais peu de concrétisation. Questionné sur ce qui pourra faire la différence cette fois, Guichard Doré croit que le contexte est différent. « Cette région est convoitée par d’autres puissances. Les États-Unis veulent sécuriser leur arrière. De plus, les pays concernés ont des liens avec les États-Unis. Il y a une certaine volonté affichée de la part du président Trump. Et celle-ci a été démontrée par la délégation de l’OPIC », assure Doré.

OPIC : dans l'oeil du cyclone, le secteur privé ne boude pas pour autant l'avenir

Presque quatre ans après l’annonce que l’habitation Jouissaint pasrserait sous le label Marriott, l’OPIC a signé, mardi, un accord de financement de 19,5 millions pour l’expansion du futur hôtel Marriott, au Cap-Haïtien. En dépit des temps d’incertitude, de la dégradation de la situation socioéconomique du pays, le secteur privé haïtien ne boude pas l’avenir. Il avance ses pions, présente des projets ficelés, bons à finance 

 

 

Pour le moment, c’est banco pour Fatima Group. En pole position, le groupe a signé avec David Bohigian, patron a. i d’OPIC, « un accord de financement de 19,5 millions de dollars pour soutenir l’expansion du futur hôtel Marriott au Cap-Haïtien, a informé un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis, mardi 21 mai 2019. Les signataires de cet accord tablent sur le renforcement des activités économiques et les emplois dans la deuxième ville d’Haïti.

« Haïti a un grand besoin d’investissements en même temps qu’elle représente une opportunité prometteuse pour les investisseurs », a déclaré M. Bohigian, cité dans ce communiqué. « En travaillant avec nos partenaires en Haïti pour trouver des solutions à impact considérable aux défis de développement qui existent depuis longtemps, l’OPIC cherche à favoriser la prospérité, la stabilité et la sécurité en Haïti et bien au-delà. »

« Le portefeuille actuel de l’OPIC dans les Caraïbes s’élève à plus de 250 millions de dollars, dont près de 35 millions en Haïti dans le cadre de divers projets dans des secteurs allant du logement et la construction à la production alimentaire », a révélé le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis, soulignant qu’Haïti est la troisième étape d'une tournée de l’OPIC dans 5 pays des Caraïbes, dont Bahamas, Jamaïque, République dominicaine et Sainte-Lucie pour « explorer les possibilités d'investissement dans le domaine de l'énergie et dans d'autres secteurs importants, et afin de renforcer les relations avec les pays qui sont des partenaires essentiels dans les efforts de maintien de la stabilité et de la sécurité dans l'hémisphère occidental ».

« Lors d’une réunion qui s’est tenue au mois de mars dernier avec les dirigeants des Caraïbes autour du commerce, des investissements dans le secteur de l’énergie et des problèmes de sécurité, le président Trump a réaffirmé la détermination des États-Unis de travailler avec ses partenaires de la région pour aider à soutenir la croissance économique, contrer les politiques de pratiques déloyales dans le secteur des investissements, et renforcer la coopération en matière de sécurité », a situé le communiqué de l’ambassade.

Des projets présentés, des pions avancés en attendant des jours meilleurs…

Le Fatima Group est dans le pipeline « des chefs d'entreprises locales pour discuter d'opportunités d'investissement, mettre en évidence la manière dont l'OPIC supporte les investissements du secteur privé sur les marchés émergents et définir ses priorités dans les Caraïbes, notamment dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture et les projets entrepris par les femmes entrepreneures »,  a informé le communiqué de l’ambassade. L’AMCHAM, la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti et l’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince ont facilité ces échanges. Le président de la CCIH, Bernard Craan, a indiqué que cette rencontre a permis de présenter quatre gros projets (3 énergie, 1 agriculture) et démontrer, qu’à côté de ceux-là, le secteur privé a beaucoup d’autres projets bien ficelés qui peuvent être financés. Le patron de la CCIH a cependant fait remarquer que personne, Haïtien ou étranger, n’investira en Haïti sans une « restructuration de la situation en Haïti » où il y a une dépréciation accélérée de la gourde et une incertitude générale au niveau économique et sociopolitique. « On peut toujours travailler pour le futur. C’est ce que nous sommes en train de faire. Nous du secteur privé sommes en train de placer des pions pour pouvoir créer des entreprises, faire que des entreprises existantes développent des projets capables de créer beaucoup d’emplois et de générer de la richesse et des revenus pour l’Etat haïtien. C’est pour cela qu’on travaille », a confié Bernard Craan, soulignant que le processus pour financer un projet peut prendre entre 8 et 12 mois.

« Malgré la situation macroéconomique catastrophique du pays, il y a des gens qui sont prêts à investir. C’est un bon signe que le secteur privé pense à investir et ne baisse pas les bras malgré les problèmes que nous avons », a indiqué le président de l’AMCHAM, Laurent Saint-Cyr, encouragé par le fait que l’OPIC, à  la fois, peut financer des grands projets de 5 à 500 millions de dollars et d’autres pour des petites et moyennes entreprises entre 500 000 et 5 millions de dollars américains. « Le gouvernement américain, à travers OPIC, veut montrer concrètement qu’il veut soutenir Haïti à travers son secteur privé », s’est réjoui Laurent Saint-Cyr.

« Le gouvernement américain semble vouloir ouvrir une fenêtre de financement au secteur privé haïtien à travers une nouvelle institution. En effet, la nouvellement créée, US International Development Finance Corporation (USIDFC), pourra offrir environ $60 milliards de prêts, de garantie de prêts et de police d’assurances contre les risques politiques à des compagnies américaines désireuses d’investir à l’étranger. Tous ces prêts, toutes ces garanties et toutes ces polices d’assurances seront émis à des taux de marché, c’est-à-dire à des conditions qui permettent à la USIDFC de gagner de l’argent », a confié l’homme d’affaires Daniel Rouzier de E-Power et SunAuto.

« Ce matin, différents projets d’infrastructures, d’énergie et d’agro-industrie ont été présentés à la délégation américaine par des entrepreneurs haïtiens et les perspectives paraissent encourageantes. À en croire les techniciens de l’OPIC, il y a de l’argent disponible pour le secteur privé local, mais pour que des projets y soient éligibles, il faudra qu’ils soient, d’abord et avant tout, rentables. Dans le cas de projets qui vendent directement des services à l’État ou à une entreprise d’État, il faudra que ce dernier offre sa garantie souveraine, c’est-à-dire qu’il s’engage à payer les services qui ont été vendus, si l’État ou l’entreprise d’État deviennent défaillants. Dans tous les cas, tous les projets financés doivent s’engager, sous peine de remboursement anticipé, à respecter l’environnement », a expliqué Daniel Rouzier au journal.

« En dépit du marasme ambiant, si de l’argent frais se déclare prêt à retourner au pays et qu’en échange il reçoit des gages de transparence, de reddition de comptes, de résultats probants et de respect de l’environnement, toutes les espérances sont de mise », a estimé Daniel Rouzier.

Quid de l’OPIC

L’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) est une agence autonome du gouvernement des Etats-Unis qui aide les entreprises américaines à investir dans les marchés émergents. Fondé en 1971, l'OPIC fournit aux entreprises les outils nécessaires pour gérer les risques associés aux investissements directs étrangers, favorise le développement économique des pays émergents et fait la promotion des priorités des États-Unis en termes de politique étrangère et de sécurité nationale.

L’OPIC aide les entreprises américaines à s’implanter sur de nouveaux marchés, joue un rôle de catalyseur pour générer de nouvelles recettes et contribue à la création d’emplois et d’opportunités de croissance tant au niveau national qu’au niveau international. L'OPIC remplit sa mission en apportant le financement aux entreprises, une assurance contre les risques politiques, et en assurant leur promotion et également en créant des partenariats avec des gestionnaires de capitaux privés.

 Les services de l’OPIC sont disponibles pour les entreprises nouvelles et en expansion qui envisagent d’investir dans plus de 160 pays à travers le monde. Étant donné que l'OPIC facture ses services en fonction du marché, il opère sur une base autonome, sans coût net pour les contribuables. Tous les projets de l'OPIC doivent adhérer aux meilleures pratiques internationales et ne peuvent entraîner de perte d'emplois aux États-Unis.  

Un accord en cinq articles entre les gouvernements américain et haïtien visant à encourager les investissements en Haïti à travers OPIC a été signé le 29 juin 1998, a appris le journal qui a obtenu une copie de cet accord.      

« La célèbre Autograph Collection du groupe Marriott, portefeuille exclusif de propriétés de Marriott International reconnues pour célébrer l’individualité, ajoutera Habitation Jouissant – chic boutique-hôtel située au Cap-Haïtien – à son impressionnant portefeuille mondial durant le quatrième trimestre de 2017 », a annoncé un communiqué du groupe rendu public le 16 novembre 2015, lisait-on dans le journal Le Nouvelliste. « Située dans la deuxième ville d’Haïti et sur la côte nord du pays, la propriété constituera le troisième hôtel d’Autograph Collection dans les Caraïbes et servira fièrement de deuxième propriété de Marriott International en Haïti – faisant suite à l’ouverture de l’hôtel Marriott de Port-au-Prince début 2015 », avait souligné ce communiqué. « Nous nous réjouissons à l’idée d’accueillir Habitation Jouissant dans notre collection mondiale croissante », a dit Julius Robinson, vice-président et responsable mondial des hôtels de Autograph Collection, cité dans le communiqué. « À l’approche de l’inauguration de notre 100e propriété d’ici le début de l’année prochaine, nous savons qu’Habitation Jouissant apportera au portefeuille une perspective tant unique que riche sur le plan culturel lorsqu’elle se joindra à nous en 2017 », table le groupe qui renseigne sur les travaux à réaliser.

« Dans le cadre de sa transformation, Habitation Jouissant fera l’objet d’une restructuration exhaustive, ce qui comprend l’ajout de 87 chambres, portant le nombre total à 100 chambres, si l’on tient compte des 13 suites que compte déjà la propriété. Une fois sa construction achevée, l’hôtel comprendra une nouvelle suite présidentielle, deux restaurants, deux piscines, un centre de conditionnement physique et des salles de réunion – tous caractérisés par des programmes et des équipements uniques en leur genre qui s’inscrivent dans la tradition reconnue d’Autograph Collection, laquelle consiste à fournir des expériences qui sont Exactly Like Nothing Else (Comme rien d'autre) », a indiqué le communiqué. « Nous continuons de chercher des occasions d’amener de grandes enseignes hôtelières en Haïti, comme les hôtels Autograph Collection, afin d'accommoder la vague impressionnante de voyageurs internationaux qui visitent la région, particulièrement le Cap-Haïtien », a dit Tim Sheldon, président de Marriott International, Caraïbes et Amérique latine, cité lui aussi dans ce communiqué. « La réincarnation d'Habitation Jouissant réaffirme notre engagement en Haïti.

En 2011, la résidence a été convertie en un charmant bed and breakfast et, l’année suivante, huit chambres ont été ajoutées, portant le total à 13 suites. La propriété possède également un restaurant-bar apprécié des locaux et des visiteurs. « C’est avec énormément de fierté que nous nous joignons à Marriott International dans sa première aventure au Cap-Haïtien », avait fait savoir Fred Béliard, président du groupe Fatima, propriétaire d’Habitation Jouissant. « Nous sommes emballés de faire partie non seulement de l’histoire du Cap-Haïtien, mais aussi très fiers de faire partie de son émergence et de son rayonnement grâce à ce nouveau partenariat », avait-il indiqué.

 

 

« Le Nord, a poursuivi Fred Béliard, est un bijou. Son développement, sur le plan touristique comme sur le plan économique, est essentiel au succès d’Haïti. Nous sommes convaincus que notre partenariat avec Marriott International constitue une étape décisive qui marquera le début de nombreuses grandes collaborations pour nous et pour nos collègues de l’industrie touristique dans le Nord. »